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Chapitre 7

Photo du rédacteur: ongatheringsimsongatheringsims

Un matin, en me levant, j’ai machinalement regardé mon ventre, et…

Je peux plus le garder pour moi, c’est pas possible, il n’y a plus aucun doute… Je me suis levée précipitamment et j’ai fait le tour du lit pour réveiller Edward. Il n’a pas eu l’air de trop aimer être tiré de son sommeil en pleine nuit…

« Qu’est-ce qu’il y a de si urgent qui ne pouvait pas attendre demain matin… ? me demande-t-il, la voix encore enrouée de sommeil.

— Eh bien… Je… On… On a apparemment pris un raccourci, haha ! »

Je vois à sa tête qu’il ne comprend pas bien où je veux en venir.


« Ed… Je suis enceinte… »


Je ne peux m’empêcher de sourire. Cette nouvelle me stresse énormément, mais elle me rend heureuse en même temps.

Et visiblement, je ne suis pas la seule à m’en réjouir.

« Sérieux ? Sérieux ?! Je vais être papa ?!! Trop cool ! »


Sa réaction me soulage. Si en plus il n’en avait pas voulu, je vous explique pas l’embrouille… Et il aurait eu raison, quelque part, ça ne fait pas longtemps que nous sommes un couple…


Il se lève et m’embrasse amoureusement la joue.


« On va être de supers parents, tu vas voir… »

J’espère qu’il a raison…



Depuis qu’Edward n’est plus là, la maison me semble un peu grande, et surtout, un peu vide. J’avais beau me plaindre de sa trop grande joie de vivre bruyante, il occupait l’espace à sa façon. Et puis… je n’ai jamais vécu sans lui. Je n’aurai jamais pensé dire ça un jour, mais il me manque, et je me sens seule.

Oh, pourtant, il n’est pas loin, mais il ne vient pas aussi souvent que je le voudrais. Et puis même… ce n’est plus la même chose. Je me concentre comme je peux sur mon travail, mais ça reste difficile.

Oui, même à la maison. Quand on dirige (ou presque) un labo, les vrais jours de congés n’existent pas. Et ça me va très bien comme ça.


Je pense que je peux comprendre, intellectuellement, ce qui a poussé Edward à partir. Solange lui apporte un type d’affection particulier, que je ne comprends guère, certes, mais qui semble beaucoup lui importer. Je respecte. J’ai toujours trouvé l’amour absolument futile et sans intérêt, mais je peux comprendre que ça puisse intéresser les autres. Il était inutile que je m’oppose à ses désirs. Et même si je ne comprends pas totalement, ça ne m’empêche pas de souhaiter qu’il soit heureux.


Tout ça pour dire que finalement, la solitude ne me réussit pas tant que ça. Et… Qu’est-ce que c’est ? J’entends des aboiements devant la maison. Je me lève de mon siège, enfile une tenue plus légère pour supporter le passage de l’air climatisé de ma maison à l’air lourd d’Oasis Spring, et sors. Et là, je vois le plus adorable des petits chiens devant chez moi… Avec une grande prudence, je m’approche et le caresse.


« Eh bah alors petit père, qu’est-ce que tu fais ici… ? »

Il aboie joyeusement et frotte sa tête contre mes mains. Je sens la glace autour de mon cœur fondre instantanément, et je ne résiste pas à le prendre dans les bras pour le cajoler un peu.

Je reconnais cette race, c’est un Shiba. Vous ne trouvez pas qu’on dirait un petit renard ? Cependant, il doit appartenir à quelqu’un, forcément. Je scrute le paysage autour de moi, mais c’est désert. Il se serait enfui ? Je le pose donc, pour voir quelle direction il va prendre.

La réponse est : la porte ouverte de ma maison. Bon… qui suis-je pour l’en empêcher ? Je resterai attentive si j’aperçois des annonces à propos d’un chien disparu, on ne sait jamais, mais j’avoue que je ne serais pas contre une présence de plus dans la maison, surtout si elle est animalière… tellement moins d’inconvénients qu’avec un humain.

Je décide quand même de le nommer, même si c’est temporaire. Je vous présente donc Zippy.



Dans l’après-midi, j’ai reçu la visite d’Edward et Solange. Apparemment, ils ont quelque chose à m’annoncer, si j’en crois le ventre légèrement proéminent de cette dernière…

« Je vais faire comme si j’avais rien vu et je vais vous laisser parler, d’accord ? dis-je avec un sourire.

— Merci, sœurette. »


J’ignorais qu’une telle annonce pouvait tenir tant à cœur… Je les invite à entrer, et ils s’assoient tous les deux sur les fauteuils.


« Alors, voilà, Victoria… On… On va être parents. C’était pas prévu, mais bon…

— Oui, mais j’espère que tu ne trouveras pas qu’on va trop vite et que tu… accepteras de le ou la voir ? »

Mais pour qui est-ce qu’ils me prennent ? Enfin, surtout Solange, avec sa dernière question ? Je suis quoi, un monstre ?


« Je suis contente pour vous, surtout si vous, vous êtes heureux. Je me fiche un peu des enfants de manière générale, mais… »


… Puisque celui-ci partage mon sang, je me ferais un devoir de le protéger.


« … Ouais, c’est cool. »


Ils sont restés un moment, et j’ai pu rattraper un peu le temps perdu avec Edward. Je lui ai présenté Zippy, et il a commencé à essayer de me taquiner sur le fait que je remplace un éventuel homme par un chien.


« Ed, je t’ai déjà dis mille fois que ça ne m’intéressait pas tout ça, tu m’écoutes quand je parle ?

— Oui, pardon… ! »

Il m’a lâchée, ensuite. Je me suis un peu énervée, mais en même temps, en quoi est-ce si dur à comprendre que je ne fonctionne pas comme la majorité des sims ? On ne va pas en faire toute une histoire, non ? Bref.


Peu avant qu’ils ne partent, Solange m’a proposé de toucher son ventre pour sentir le bébé bouger. Je n’ai pas été très à l’aise avec l’exercice, mais je l’ai fais. Et dire qu’il y a un futur petit sim là-dedans…


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