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Chapitre 60

Photo du rédacteur: ongatheringsimsongatheringsims

Le lendemain de notre retour de l’hôpital, Kallen a ressenti la joie qu’il y avait dans l’air. Il est devenu tout fou ! C’est un bon chien ça !

J’ai appelé tout de suite ma famille pour leur annoncer la bonne nouvelle, et leur dire qu’Aya et la petite sont en parfaite santé.

Ils ont tous été enchanté, et Sam a même demandé s’il pouvait passer pour la rencontrer. J’ai accepté avec grand plaisir, malgré l’orage persistant.


Lorsqu’il est arrivé, il m’a tout de suite félicité.


« Je suis trop content pour toi ! Super baraque, au passage… !

— Haha, merci ! »

Nous sommes montés à l’étage pour que je puisse lui présenter Sélana, mais Kallen était déjà devant le berceau à monter la garde.

« Ah, on dirait que ton chien se prend pour un grand-frère !

— Oui, il vient souvent la voir depuis qu’on est rentré de la clinique… Il est sûrement intrigué. En plus, elle ne pleure pas beaucoup, alors il n’est pas effrayé. »


En nous voyant arriver, Kallen s’éclipse de la chambre. Ce chien est tellement intelligent que ça me fait presque peur…


« Oooh, comme elle est belle… »

« Tu peux t’approcher si tu veux.

— Ok… »


Il a l’air timide, c’est trop mignon.


« Bonjour, mademoiselle Sélana… Je suis ton cousin ! Enfin, presque… Je suis le cousin de ton papa. Je m’appelle Sam. Enchanté de faire ta connaissance ! »

Elle lui sourit. Ça c’est ma fille…


« Tu penses que je peux… ? me demande-t-il.

— La prendre dans tes bras ? Oui bien sûr, vas-y. »


Il s’exécute et l’enlace avec amour.


« J’espère qu’on va être copain, toi et moi ! lui dit-il. »

Mais elle se met à pleurer et je le vois paniquer.


« Oooh, qu’est-ce que j’ai fais ?

— Non, non, ne t’inquiète pas, t’as rien fait, elle a juste faim je pense… ! Attends… »


Il me la passe et je sors un biberon que j’avais préparé à l’avance.


« Voilà, princesse… »

En effet, elle avait simplement envie de manger. Elle finit goulument son biberon, et après lui avoir fait faire son petit rot, je la remets dans le berceau pour la laisser dormir un peu. Nous quittons sa chambre et redescendons pour nous installer autour de la table à manger.


« Je ne suis pas à plaindre, vraiment. Elle a l’air d’être un bébé tout calme. Aya, elle, par contre, est très fatiguée par l’accouchement. Tu ne l’as pas vue, c’est normal, elle est dans la chambre en train de faire une sieste.

— D’accord… Bon, on ne va pas la réveiller, mais tu lui souhaiteras bien du courage de ma part, ok ?

— Pas de soucis ! »

Nous discutons encore un peu, puis il me dit qu’il doit s’éclipser. Il me rappelle cependant que si nous avons besoin, lui et sa famille sont là, en rajoutant « en plus Judith et Amélia sont grandes maintenant, elles peuvent aider, haha ! », ce qui me fait chaud au cœur. Il a bien compris que l’arrivé de Sélana n’était pas prévu, et il est d’un grand soutien. Et puis, il faudra bien que je revois mes cousines, un de ces quatre, pour voir à quel point elles ont grandi !


Les mois suivants passent extrêmement vite. Nous avons tous les deux repris le travail, et j’ai l’impression que Sélana pousse à une vitesse hallucinante. Bientôt, elle ne tiendra plus dans son berceau… !


Aya a le sourire, constamment. Et je dois avouer que je ne suis pas en reste non plus. Finalement, on était peut-être fait pour la vie de parents, qui sait ?

Enfin, il n’y a pas que ça. Son travail la passionne, et elle rédige actuellement des articles pour de grands magazines de mode, ce qui la ravit. Et le tout, en musique, s’il-vous-plaît !

Quant à moi, j’ai presque terminé ma fusée. Elle sera bientôt prête à décoller… J’ai hâte !! J’emmènerai Aya avec moi, je suis sûr que ça lui plaira aussi.

Bon, je suis toujours aussi maladroit, mais heureusement, ça ne m’arrive pas quand j’essaie d’installer quelque chose d’aussi précis qu’un ordinateur d’atterrissage… Seulement quand je fais la vaisselle.

Je profite de la piscine aussi pour la première fois depuis le début de l’été. Vous y croyez, vous ? Il a plut ou fait de l’orage quasiment tout le temps ! Là, il fait gris, mais chaud, alors c’est agréable. J’ai donc rejoins Kallen.

On nage et on joue ensemble un moment, puis nous sortons et je lui fais un gros câlin.


« Bon chien ! »

C’est amusant, je ne pensais pas qu’on pouvait devenir ami avec un animal, mais c’est pourtant bien ce qu’il s’est passé.


Je vais l’aimer, cette vie. Je le sens.

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