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Chapitre 16

Victoria est passée nous voir, aujourd’hui. Elle a pu discuter un peu avec Gabriel…

… et Raphaël.

Gabriel n’est pas resté longtemps en compagnie de sa tante. Il a invité (avec mon autorisation) son copain de classe Tetsu. Ils ont l’air de vraiment bien s’entendre ces deux là, ça me fait plaisir !

Tetsu est un garçon qui a l’air d’avoir toujours le sourire. J’espère que toutes les fréquentations de Gabriel sont du même acabit…


Vic’ est finalement entrée pour nous féliciter pour nos fiançailles. Enfin, c’est ce que m’a rapporté Edward, puisque j’étais dans la cave à faire des analyses, à ce moment-là…


« Félicitations petit frère !

— Merci Vic’, et t’es toujours pas plus âgée que moi ! »

Elle est partie peu après, et Edward également, devant se rendre au travail. Je suis, quant à moi, remontée de mon petit laboratoire personnel car « femme enceinte » rime apparemment avec « vessie sur le point de craquer vingt-quatre heures sur vingt-quatre ». Et en entrant dans le salon, j’ai entendu Tetsu et Gabriel discuter.


« On restera amis pour toujours, hein ? demande la voix de mon fils.

— Bien sûr, Gaby ! Quelle drôle de question ! »

Alala, la jeunesse… Oups… Il faut que je me dépêche moi, pas envie de salir mon pantalon…

Je marche bizarrement, non ? J’appelle ça la démarche de la baleine.



La principale différence que je note entre mes deux garçons, c’est qu’il y en a un qui est plutôt studieux, et l’autre qui préfère jouer dehors et sur l’ordinateur.

Bon, Raphaël fait ses devoirs, mais pas de gaité de cœur, je peux vous l’assurer ! Mais j’espère que l’intérêt pour l’école n’est pas décroissant, parce que sinon je vais me battre avec le dernier bout de chou dans mon ventre pour qu’il travaille… !


D’ailleurs, on arrive au terme. Et je le sens bien, je suis tout le temps en train de faire des siestes… Vivement qu’il sorte, ce troisième petit monstre !

Et c’est justement au milieu d’une de ces siestes que le dit monstre a décidé de montrer le bout de son nez.

Edward étant au travail à ce moment-là, je me vois obligée de me rendre seule à l’hôpital. Je laisse des consignes de sécurité aux garçons qui me regardent avec de grands yeux inquiets, et je monte dans le taxi qui m’attend.


Edward s’est libéré de son travail à la dernière minute, et c’est en courant que je le vois me rejoindre dans le couloir de l’hôpital. Il n’a pas l’air très content…


« Mon patron a presque refusé de me laisser partir, j’y crois pas !

— Respire, chéri… Aouch… »

On entre dans la salle d’accouchement, et alors que je m’installe, Edward s’exclame :


« Eh ! Mais vous êtes le médecin qui a failli la tuer lors de la naissance de Gabriel ! Vous savez ce que vous faites maintenant ?! »

« Mais oui, monsieur. Laissez-moi me concentrer, je vous prie. »

« Laisse, Ed. … Aïe. Tiens, tu es en uniforme de chef ? »

« Ils étaient en sous-effectif en cuisine… Mais on s’en fiche de moi, courage mon amour… On va accueillir le dernier membre de notre famille ! »


Oui, c’est vrai… Mais qu’est-ce que j’ai mal… ! Oh… Ce sont des pleurs, n’est-ce pas… ?


« Félicitations, Madame Berry ! Voilà une belle petite fille ! »


Une… Une fille ? Une fille ! J’ai eu une fille !


Ni une, ni deux, je suis debout sur mes deux jambes en un rien de temps, et je prends dans mes bras ma petite princesse.


« Edward… C’est une fille…

— Je sais mon amour. Je suis heureux aussi.

— Comment l’appelle-t-on ?

— Choisis, tu la voulais tellement.

— … Gaëlle. Ça te va ?

— C’est parfait !

— Bonjour Gaëlle, bienvenue dans la vie. »



Dans la foulée, quand nous sommes rentrés, j’ai soufflé mes bougies. Eh oui, la petite a choisi de naître le jour de mes quarante ans… !

Et je dois avouer que je ne me sens pas très différente, malgré toutes mes appréhensions.


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