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Chapitre 158

Photo du rédacteur: ongatheringsimsongatheringsims

Ça fait maintenant deux mois qu’Ingrid et moi vivons ensemble, et ça se passe très bien. Les premiers jours ont été houleux, entre les problèmes avec sa mère (qui ne se sont toujours pas arrangés) et la découverte de l’existence des loup-garous (qu’il a fallu lui prouver, parce que bien sûr qu’elle a cru qu’ils se moquaient d’elle au début), mais maintenant nous avons notre routine.


Excepté que… Ingrid s’ennuie. Profondément. Avant, elle travaillait dans la ferme de sa mère, s’occupant des plantes et des animaux, ce qui demande beaucoup d’investissement, mais maintenant… elle n’a que quelques plantes à arroser le matin, et c’est tout.

J’ai déjà pensé à déménager, après tout cette maison n’est pas à moi, mais j’ai peur qu’elle trouve que je vais un peu vite en besogne.


Aujourd’hui, je décide tout de même de regarder sur internet si je trouve un terrain ou une maison en vente dans le coin, qui aurait un grand terrain pour installer une ferme. Je ne ferais rien sans son accord, mais l’idée d’avoir une maison à moi (à nous !) me plaît beaucoup.

Hmm… La campagne n’est pas très attractive on dirait, le nombre de maisons et de terrains en vente est assez impressionnant ! Ah, tiens… c’est pas très loin d’ici ça… Le terrain est grand, la maison aussi, et le prix abordable…


Je redresse la tête alors qu’Ingrid rentre après son footing. Je dois avoir l’air content puisqu’elle me demande ce qu’il se passe.


« Tu… Est-ce que tu veux qu’on déménage ? demandé-je de but en blanc. »


Elle me regarde avec des yeux ronds avant de s’asseoir en face de moi.


« De quoi tu parles ? »

« J’ai bien remarqué que tu t’ennuies ici, et tu m’as dit que t’occuper d’une véritable ferme te manque. Alors j’ai commencé à regarder tout à l’heure, et il y a plein de maisons et de terrains à vendre dans le coin. Je… me demandais si tu serais intéressée par ça… ? »


Elle me regarde un instant sans rien dire, puis me sourit.


« Tu… tu veux qu’on achète une maison ensemble ? »


Ok, elle a l’air heureux de cette proposition… C’est un bon début.


« Oui. Je sais que les raisons qui t’ont poussée à venir vivre avec moi sont dramatiques, mais je me sens bien avec toi, et moi aussi, un grand terrain, ça me vend beaucoup de rêve. Alors je me suis dit, pourquoi pas… chercher, et voir si on trouve quelque chose qui nous convient à toutes les deux ? Est-ce que c’est quelque chose qui te plairait ? »


Son sourire s’élargit encore davantage, et elle hoche la tête, enthousiaste. Je n’ai même pas le temps de me réjouir et d’enchaîner qu’elle se lève, fait le tour de la table, et me force à me lever pour m’embrasser. Hm… On discutera plus tard, c’est pas grave…


Ingrid a décidé de travailler aussi après notre conversation. Elle a des économies, mais elle m’a dit qu’elle voulait mettre toutes les chances de notre côté pour que notre demande de prêt à la banque soit accepté. Si on travaille toutes les deux, il y a plus de chances, effectivement. Mais je sens bien qu’elle ne fait ça que pour cette raison, ce boulot ne lui plaît absolument pas. Vivement qu’on puisse débloquer les fonds…


On a trouvé une charmante maison à une dizaine de kilomètres d’Henford. Elle est vraiment adorable, le jardin est magnifique, et il y a largement la place d’avoir beaucoup de plantations et des animaux de fermes. J’ai vraiment hâte d’y vivre…



C’est déjà l’été. Il fait gris, mais chaud. Nous sortons d’un gros orage, qui a redonné sa belle couleur verte à la nature.

Je suis en ville pour faire quelques achats pour la maison. Oui, on l’a enfin achetée… et après quelques travaux de rénovations, nous avons pu emménager il y a une semaine à peine.

Je suis sur un petit nuage, et Ingrid aussi. Elle a déjà planifié toutes les cultures qu’elle va pouvoir faire sur le grand terrain en fonction des saisons.

En ce qui me concerne, j’ai enfin un bureau à moi, dans lequel je peux m’isoler pour écrire. Même s’il va sûrement m’arriver de prendre mon portable pour aller écrire dans notre beau jardin.


Je termine mes courses et rentre à la maison.


« Je suis rentrée ! annoncé-je en passant le pas de la porte. »


J’entends les pas d’Ingrid et l’embrasse sur la joue lorsqu’elle arrive en face de moi.


« J’ai trouvé de jolies assiettes pour remplacer celles qu’on a cassées dans le déménagement.

— Que tu as cassé tu veux dire..., me taquine-t-elle. »

Elle attrape les sacs et s’enfuit dans la cuisine avant que je n’ai le temps de répliquer quoi que ce soit. Bon, en même temps, elle a raison, c’est moi qui ait lâché le carton… mais c’est parce que papa a déboulé en me posant mille questions à la fois et qu’il m’a fait peur, cet abruti. Alala…


Oh, d’ailleurs, on a eu une belle surprise en achetant la maison. Enfin, belle… Avant les travaux, alors qu’on faisait le tour du propriétaire pour faire une liste des priorités, juste après l’achat, on a entendu un glapissement d’une tristesse à déchirer le cœur. On a regardé autour de nous, et rien. Mais après quelques dizaines de minutes de recherche, on a fini par trouver un chien qui se cachait dans un des buissons. La pauvre était très maigre, affamée et blessée à la patte. Je ne sais pas depuis combien de temps elle était là, mais il était temps que quelqu’un la trouve…


On l’a recueillie, lavée, nourrie, emmenée chez le vétérinaire pour la soigner, et bien sûr, on a vérifié si elle était pucée pour pouvoir retrouver ses maîtres, mais ça n’a rien donné. On a quand même posté une annonce sur internet, mais pareil, aucune piste. La pauvre chienne a sûrement été abandonnée.


Nous avons alors décidé, au bout de quelques mois, de lui donner un nom, et de l’adopter officiellement. Elle s’appelle Frankie, et elle aime toujours aller se rouler dans la terre, ce qui lui vaut de nombreux bains.

Mais c’est aussi un chien qui aime bien se prélasser… eh bien… n’importe où, en fait…


Elle n’a pas encore essayé de jouer avec les poules que nous avons achetées récemment, mais ça ne saurait tarder, à mon avis…


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