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Chapitre 124

« Kasai, je peux te parler ?

— Oui papa, qu’est-ce qu’il y a ? »


Il s’assoit à côté de moi alors que je suis en train de regarder ma série préférée. J’espère qu’il en a pas pour longtemps…


« Je voulais te dire que j’apprécie vraiment ce que tu fais pour Yuki.

— Ce que je fais pour Yuki ? Comment ça ?

— Eh bien, tu joues avec lui malgré vos quelques années d’écart, tu prends soin de lui… L’autre jour je t’ai vu l’empêcher de se cogner de justesse sur un meuble de la cuisine.

— Ben c’est normal, non ? »

Il sourit. Je comprends rien aux adultes, moi…


« Normal, peut-être, mais c’est assez rare pour les enfants de ton âge d’être aussi prévenants, alors je trouve ça chouette. Ça me rassure de voir qu’il a quelqu’un comme toi, de plus jeune que ses parents, sur qui compter. »

« Mais tu m’as dis qu’il fallait que je le protège, non ? Enfin, que je prenne soin de lui.

— Oh. Tu… tu t’en rappelles ?

— Ben oui. »


Comment j’aurais pu oublier un truc pareil moi ?


« Tu étais bien jeune à l’époque, j’ai cru que tu ne t’en souviendrais pas, ou que tu n’avais pas compris à l’époque ce que j’avais dis.

— J’me rappelle pas de tout c’est vrai, mais ça si. Sur le coup j’ai pas trop compris ce que tu voulais dire mais maintenant que je connais Yuki c’est beaucoup plus clair ! »

Soudain, papa me prend dans ses bras et me serre fort contre lui.


« Eeeh ! Tu m’étouffes !

— Je savais que tu serais un grand frère exemplaire ! Je suis fier de toi bonhomme ! »



« Kasai ? Oh, Kasai !! Eh gamin, tu me réponds ?

— Hein, quoi ?

— Tu m’écoutais pas. »

« Désolé… J’étais perdu dans mes pensées… »

Je ne le regarde pas dans les yeux, mais je sens bien que je l’ai énervé… Aaah c’est vraiment pas le moment, je suis bête. Ressaisis-toi !!


« Bon. Ça passe pour cette fois. Mais quand je parle, j’aime bien qu’on m’écoute, ok ?

— Oui, pardon.

— Tu pensais à quoi ?

— … A rien. »


Je l’entends renifler, alors je risque un regard vers lui. Il a pas l’air content…


« Ok. On va commencer par là, gamin. Quand je parle, tu m’écoutes, et quand je pose une question, tu réponds. C’est clair ? »

Je ne réponds rien, tétanisé. Il soupire.


« Écoute… J’ai bien compris que t’avais besoin de pognon, et je suis prêt à t’en donner contre quelques services, rien de bien méchant. Mais j’aime bien savoir à qui j’ai affaire aussi. C’est compréhensible, non ? Si tu commences à être évasif quand je te pose une question, je vais me méfier, et c’est pas bon pour le business.

— Oui, c’est sûr… Excusez-moi. Je pensais à ma famille, c’est tout. Mon père, plus exactement.

— Ton père ? Je croyais qu’il était mort ?

— Oui, oui, mais vous… »


Je me tais.


« Je… ?

— Vous portez les mêmes boucles d’oreille que lui, aujourd’hui. Alors… ça m’a fait penser à lui. C’est tout. »


Son visage se détend instantanément, et il me sourit même. Je n’arrive pas à le lui rendre, mais je le regarde dans les yeux quand même.

« Ok Kasai. Sois honnête la prochaine fois, ça ira plus vite. »

Je hoche la tête.


« Bon. J’aimerai bien que tu m’expliques un peu plus en détails pourquoi t’as besoin d’argent, et surtout, combien.

— Euh… On vient d’emménager ici avec mon petit frère, et le loyer est de six-cents simflouz par semaine. C’est pas beaucoup mais je n’ai que très peu d’argent de côté, alors j’ai quand même besoin de trouver du travail dès maintenant… Surtout qu’il faut que je lui paye son école, ses frais de santé, les courses… Et comme j’ai que seize ans, personne veut m’embaucher nulle part, même si je suis émancipé aux yeux de la loi. »


Tony fronce les sourcils et s’adosse à nouveau à son siège en croisant les bras.


« Et le lycée ?

— Pour l’instant j’y vais encore, mais si j’ai besoin d’arrêter pour gagner suffisamment d’argent pour qu’on puisse avoir un toit, je le ferais. »


Il semble réfléchir un petit moment. Il s’approche à nouveau et met son menton dans sa main.


« T’es motivé à quel point, exactement ? »

Sans le vouloir, je me sens gêné. J’ai l’impression que ses yeux me passent aux rayons x, comme s’il essayait de savoir exactement à quoi je pense.


« J-J’ai dû me battre énormément pour obtenir la garde de mon petit frère. Si je suis pas capable de montrer que je peux m’en occuper, je ne serais plus son tuteur légal et on me le retirera.

— Et ça serait mal parce que… ? »


Instantanément, je vois rouge.


« Parce que c’est la seule famille proche qu’il me reste, et que j’ai promis à mon père que je le protégerai !! Je ferais tout pour lui, d’accord ?! »

Un nouveau sourire étire les lèvres de Tony. Il ne me laisse pas le temps d’être mortifié d’avoir haussé la voix sur un chef de gang puisqu’il enchaîne :


« Ok gamin. Voilà ce que je te propose : tu continues à aller au lycée, et de temps en temps tu fais quelques livraisons pour moi. J’ai bien besoin de petits jeunes dans ton genre à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Les flics ne penseraient jamais à vérifier ce que vous transportez. Mais comme ça suffira pas à couvrir tout ce que tu dois payer, je te propose aussi de prendre en charge la totalité de ton loyer, ainsi que de vos frais scolaires et de santé, à toi et ton frère.

— Que… Pourquoi feriez-vous une chose pareille ?

— Je ne vais pas le faire sans retour de ta part, c’est évident. Tu seras payé pour les livraisons, pas de panique, mais le jour où tu souffles tes dix-huit bougies, tu m’appartiens.

— D-Dans quel sens ?

— Dans le sens où tu commenceras à bosser pour moi à temps plein, et que tant que j’estimerai que tu ne m’as pas fait gagner plus d’argent que ce que j’ai investi pour toi jusqu’à ta majorité, tu resteras à ma botte. »


Je déglutis.


« M-Mais pourquoi ne pas me prendre à temps plein directement ? Comme ça, vous me versez juste un salaire, et je me débrouille pour le reste ! »

J’ai les larmes qui montent. C’est pas le moment de me mettre à pleurer bon sang !


Soudain, j’entends Tony éclater de rire. Je le regarde alors que je sens une unique larme rouler le long de ma joue.


« T’es vraiment en train de chialer là ? La voilà ta réponse. T’es trop jeune. Et j’dis pas ça dans le sens où j’ai peur que tu fasses une connerie par naïveté ou maladresse ou je sais pas quoi. T’as juste pas les épaules, gamin. T’es pas apte à faire autre chose que des livraisons pour moi, j’te le dis. »

Il s’approche cependant de moi et me regarde dans les yeux.


« Mais en deux ans, j’ai le temps de te former. Et je sais pas pourquoi, mais je sens que t’as du potentiel. J’te promets une chose en tout cas : si tu fais ce que je te dis, tu seras plus jamais inquiet qu’on puisse te retirer ton frère. »


Je ne sais absolument pas dans quoi je m’embarque, mais force est de constater qu’il est mon unique solution…


« D’accord. »


• BONUS •


On passe par la case validation d’objectifs ! Est-ce qu’Aran a été à la hauteur ?


Maximum dans la compétence danse ainsi que deux autres compétences de votre choix ; atteindre au moins le niveau 8 de six compétences : Maximum des compétences dance, cuisine et logique ; niveau 8 minimum des compétences cuisine, logique, éducation, mixologie, charisme et fitness ✓

Compléter l'aspiration Sim aux multiples talents : Done ! ✓

Divorcer et se remarier avec le même sim : Done ! ✓

Vivre dans trois mondes différents au cours de votre vie : San Myshuno, Willow Creek, Windenburg ✓

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